diff --git a/data/xml/briefe.xml b/data/xml/briefe.xml index 48f3140..5182c99 100644 --- a/data/xml/briefe.xml +++ b/data/xml/briefe.xml @@ -8019,7 +8019,68 @@ Me: la Duchesse regnante a Belvedere sa maison de campagne; le Duc est a Illmenau; ou j’espere bientot le voir après avoir encore joui quelques semaines des douceurs de la solitude. - + II s’ agit aussi de faire des Soldats et d’ Officiers pas des jeunes gens etourdis et effemines en meme + tems, quelque fois de grends enfans, mais des hommes d’un courage male et affermis comme les + vieux Romains – Mais assez de Preliminaires passans au fait. + + Quon pe me passe encore une seule et Ia derniere remarque preliminaire. Cest que de tout tems + il est affermi par l’experience de tous tems et lieux et surtout de la France, que la guerre, + soit heureuse ou malheureuse, ruine enfi Je pays qui Ia fait. Cest peut etre a Ia france qui + depuis tous les tems par des arrangemens plus sages a donnee lois aux autres peuples, a les + instruire comment enfin on peut faire Ia guerre au profit de son pays, comme les vieux les + Romains les ont faits et en meme tems a Ia gloire du Roi. C’ est lorsque les Soldats comme chez + les vieux Rom. combattent pour eux et pour leurs propres familles, songent a mettre a l’ecart le + butin qu’ils font, et Je rapportent dans le Royaume ou apres ils circulent et l’enrichissent. + Voila ce qui manquoit aux Louis 14 et ou les Colberts ne pouvoient pas remedier. Ce netoient que + des palliatives qu’ils inventoient pour subvenir aux frais de Ia guerre, et qui n’ayant des canaux + reduisants devoient a Ia fin, quelques sages que tous ces dispositions etoient prises, tarir les + sources les plus fecondes. Voila actuellement tous ces perils d’une guerre prevenues de longue + main parce que tous les moiens que les sujets ouvriront au tems de l’extreme necessité, vont + retourner aux tems de Ia paix a leur propre profit. Car d’abord que l’armee revient elle reduit + avec soi l’abondance et l’industrie arreté par Ia guerre. + + um 90 Grad gedrehtOserois je vous prier Madame! d’agréér ici la continuation du Mercure Allemand avec les assurances + de son plus profand respect et parfait éstime de la part de Monsieur Wieland l’auteur. + + Si c’est de Votre permission, dequoi j’ai lieu de fort douter, que j’ai recú la copie de certaine + silhouette, je ne demande pas pardon d’un silence qui seule pouvoit servir d’ expression a une + reconnoissance qui comme le sujet qui l’ anime est au dessús de toute parole. Rien assurement me + coute tant de peine qu’une lettre pour vous, quelqu’ingenu qu’il vous puisse paroitre un tel aveu, + il n’est que trop reflechi, considerant le danger a qui je m’expose de peut étre Vous offenser. + + + + Il faut que je previenne avant d’entrer dans aucun detail de mon projetje previenne d’abord quelques + doutes assez fortes peut etre pour empecher que je puisse etre Iu sans indignation jusqu’au bout de mon + ouvrage. Ce sera dira ton qu’a mon plan une infinit. de villes et bourgs restera entierement sans garnisons, + et que les autres memes les places les plus importantes et des frontieres n’en auront pas d’assez fortes + seulement pour fournir des sentinelles encore moins pour fournir de Ia defense aux differentes parties des + fortifications. Mais je supplie Monseigneur, de me preter seulement son attention jusqu’a Ia fin de ma + premiere esquisse des Iegions, etje prens Ia liberte de l’assurer d’avance qu’alors je lui montrerai des + mojens surs et infaillibles de vaincre tous ces obstacles ce qui seulement ici n’est pas encore le lieu + d’exposer. Elle peut étre trés assurée que quelque peu que peut etre ma connoissance de Ia guerre je n’aie + pas omis un seul pointsans y songer et reflechir, et que meme jene me sois pas abandonne a ce principe + hazarde sur les anciens, que Ia defense des places ne soit pas un article aussi necessaire dans Ia guerre, + que Ia disposition d’une armee pour Ia guerre ouverte en rase campagne, tant helles choses que pourroit + deja etre debute la dessils constate pour la pluspart de l’ experience tant des anciens que des nouveaux. + – Je me contente seulement d’allequer ici en passant ce que Je Comte de saxe dit par rapport aux magazins + necessaires pour nourrir une garnison forte de trois 4 mille hommes, et Ia facilite que cela donne aux + ennemis de prendre Ia ville par Ia famine. Ainsi ce n’est dorre quun vain apparreil pendant Ia paix que + les gamisons aussi fortes sans que qu’on songe a la force principale du paysje veux dire de l’armee. + + Le secret principal d’une bonne discipline pendant Ia paix ou tout s’assoupit l’ardeur, l’ambition, les + vues, ce seroit un mouvement continuel proportioené cependant aux forces humaines, avec des points de d’un + repos choisi et d’assez de d’agremens pour pouvoir exciter a se soustraire subir pour lui a toutes + peines et fatigues imaginables. II faut enfin que le soldat soit heureux pour etre bon, qu’il oublie son + esclavage et le regarde comme un arrangement necessaire quil se prescriroit lui meme sil ne lui ser etoit + pas prescrit quil ait a quoi tenir pour lui sacrifier ses forces et sa vie et qu’au comble d’encouragemens + il fasse toute guerre en quelque facon pour soi meme. Voila ce qui a rendu les Romains les vainqueurs du + monde; voila ce qui rendroit le Roi de France le plus terrible et le plus adore roi de Ia terreparce que + chaque soldat defendroit se droits comme les siens propres. Mais passons ces declamations encore trop + avancees. + + quil y soit eleve et qu il soit familiarises avec ces principes des sa jeunesse. Voila ce qui leve tout + d’un coup tous les obstacles de la subordination Lieber Lenz, @@ -8681,7 +8742,7 @@ en allez juger devinerez quelquechose par la contradiction de toutes mes actions, - quoique mes sentimens tant pervers que Vous me engagez ˕supposiez˕ ne peuvent jamais + quoique mes sentimens tant pervers que Vous me engagez supposiez ne peuvent jamais etre reduits a se contredire. Convenez qu’il n’y a rien de si cruel, que d’agir contre son coeur; cependant j’y suis contraint par les actions des personnes même qui se disoient autre fois mes amis et qui sous ce pretexte se croyoient tout permis contre moi. @@ -14898,7 +14959,7 @@ es ein Liebhaber je thun kann, er lügt in des Liebhabers Namen. Die Regel ist nicht ohne Ausnahme, aber das ist zu verlässig, je besser gesetzt je feiner gereimt gedacht gerundet der Vers je mehr die Seele in der rechten Harmonie, desto weniger liebte der der ihn machte. Die Liebe begnügt sich wenn sie in den Fall - kommt mit ängstlichen einzelnen Lauten, und ˕be˕hält das beste zurük: der schöne Geist und artige Mann wird + kommt mit ängstlichen einzelnen Lauten, und behält das beste zurük: der schöne Geist und artige Mann wird ein freygebiger Gastwirth und stellt das letzte aus sieben Schüssern auf den Tisch, denn er ist großmüthig Was soll das Wimmern und Püsteln närrisches Weib wenn eins deiner Kinder kränkelt. Ist nicht jemand da einen diff --git a/data/xml/traditions.xml b/data/xml/traditions.xml index 0e4827d..97f93e4 100644 --- a/data/xml/traditions.xml +++ b/data/xml/traditions.xml @@ -1472,6 +1472,16 @@ Kraków, Biblioteka Jagiellońska, Lenziana 5, Nr. 23; Entwurf + + Darf ich, gnädige Frau, Sie zu bitten wagen, die Fortsetzung des Teutschen Merkur + entgegenzunehmen, mit tiefstem Respekt und der ausgezeichneten Hochachtung des Autors, Herrn + Wieland. + Sollte ich mit Ihrer Erlaubnis, was ich anzweifle, die Kopie einer gewissen Silhouette + erhalten haben, so kann ich nicht um Verzeihung bitten für mein Schweigen, das nur ein + Ausdruck von Dankbarkeit ist, die, wie die Sache, die es hervorrief, über das Sprechen + wohl erhaben ist. Kaum etwas kostet mich mehr Mühe, als einen Brief an Sie zu verfassen; + mag Ihnen das Geständnis auch harmlos erscheinen, so ist es doch wohl überlegt, bedenkt + man die Gefahr, in die ich mich begebe, Sie vielleicht zu kränken.